Nawwaf, un jeune qui n’y croyait pas
(Raconté par Cheikh Abou Malik)
Cette histoire raconte les souffrances d’un très grand nombre de jeunes. Elle décrit les maux et les difficultés de beaucoup de jeunes de notre communauté. Un jour ou j’étais dans la mosquée sacrée ; un jeune s’est avancé vers moi.
Il me semblait triste. Il me saluait et je répondis sont salut. Il s’est présenté : ‘’Je suis Nawwaf, fils de tel’’ et moi je lui ai dit : ‘’Et moi je suis Abou Malik. As-tu besoin de quelque chose ?’’ Il dit :’’Je veux faire la Omra (petit pèlerinage)’’.
J’ai commencé à lui apprendre jusqu'à ce qu’il ait tout assimilé, puis il m’a interrogé :’’Ô Abou Malik, ça ta étonné que je ne sache pas faire la Omra ?’’
Je lui dis :’’Ah oui, ça m’a vraiment étonné !’’. Il me dit :’’mais tu sais j’ai derrière moi une histoire toute aussi étonnante’’. ’’Mais vas-y mon frère raconte alors’’.
« J’étais très loin de tout ce qui concerne l’islam. J’avais beaucoup d’argent, des biens et j’avais beaucoup de chose que n’importe qu’elle homme aimerait avoir. Puis un jour j’étais en compagnie de ma bande de copain, dans une soirée, avec les boissons alcooliques, la drogue, les cachets et d’autres choses, nous avions ramené une femme pour commettre l’illicite. Pendant qu’on était en train de boire, l’un de mes copains s’est levé et m’a dit :’’Ô Nawwaf, je veux la fille ! Je la veux !’’. Je lui ai dit :’’ fais comme tu veux !’’.
Alors il a pris la fille et s’en est allé avec elle dans une chambre. Puis une demi-heure plus tard, la fille a déboulé, toute essoufflée et dit :’’ Ô Nawwaf ! Viens vite voir ! Ton copain s’est effondré et j’ignore ce qu’il a !’’. Nous avons accouru avec les jeunes : Notre copain était couché sur le ventre, tout NU !
Nous l’avons retourné, mais il ne bougeait pas. Nous avons pensé que c’est peut-être parce qu’il avait trop bu. Alors on l’a habillé et l’emmena à l’hôpital.
Après que le médecin l’ait examiné, la nouvelle est tombée :’’Votre copain est mort !’’. Lorsque j’ai entendu que mon copain est mort j’ai eu la chair de poule ! Je me suis dit :’’mon copain est mort aujourd’hui, peut être que mon tours sera demain ?
Comment l’ange de la mort est il passé entre nous sans que personne ne la vue ? Comment est-il passé sans qu’on puisse le voir et ainsi il a pris l’âme de mon ami ?’’.
Et là j’ai pensé : si celui-là a pris l’âme de mon copain, alors il est aussi capable d’arraché mon âme. À partir de cette nuit-là j’ai dit à mes copains :’’ je ne veux plus vous connaître !’’. J’ai décidé de changé ma vie. J’ai rencontré quelqu’un de pieux qui m’ont recommandé de venir à la mosquée sacrée, de m’humilier entre les mains de Dieu et de me repentir. Et me voilà, je viens vers Lui tout repentant. »
Abou Malik : ‘’j’étais très content du repentir de mon frère Nawwaf. Ensemble nous somme approchés de la Kaaba, j’ai regardé Nawwaf, il tremblait. Il a enfin gouté à la douceur de la foi. ‘’ Et il disait :’’La illaha illal Lah, est-ce cela la Kaaba (si imposante) ? Alors comment est donc Le Seigneur de la Kaaba ?’’ Puis il s’est retourné vers moi et m’a dit :’’Tu sais après ça, j’irai voir ma mère et j’embrasserai ses pieds ! Ma mère, oh Mon Dieu ! Elle qui en a vu de toute les couleurs à cause de moi ! Je jure que je changerai son chagrin en joie !
<<(53) Dis :’’Ô mes serviteurs qui avez commis des excès à votre propre détriment, Ne désespérez pas de la miséricorde d’Allah, car Allah pardonne tous les péchés. Oui, c’est Lui le Pardonneur, Le Très Miséricordieux’’.
(54) Et revenez repentant à votre Seigneur et soumettez-vous à Lui, avant que ne vous vienne le châtiment et vous ne recevez alors aucun secours.
(55) Et suivez la meilleure révélation qui vous est descendu de la part de votre Seigneur, avant que le châtiment vous vienne soudain, sans que vous ne le pressentiez.
(55) Avant qu’une âme ne dise :’’Malheur à moi pour mes manquements envers Allah. Car j’ai été certes, parmi les railleurs’’>> (Sourate 39)