Une sœur parmi nos sœurs vertueuse en Egypte raconte ceci :

Son mari s’était absenté pour une certaine raison et elle a eu une petite fille. C’était une famille très pauvre mais qui était riche en foi, en crainte d’Allah et en piété. Elle dit :’’ Ma petite fille est tombée malade mais je n’avais pas de quoi lui acheter des médicaments. Surtout que cette nuit, mon père, ma fille et moi avons dû aller au lit sans avoir pu trouver de quoi diner. La température de la petite avait beaucoup augmenté, je mettais des compresses froides sur son front et son corps, puis je m’en allais faire deux raka3at (prosternation). Quand j’avais fini ma prière, je revenais lui changer les compresses. Et ainsi de suite (je faisais 2 raka3at pour implorer le secours d’Allah).

Puis vers 1h30 ou 2h du matin, j’ai entendu taper à la porte. Mon père s’est précipité pour voir et moi je me suis dépêchée de mettre mon voile. J’ai couru derrière mon père. Un homme a dit : « c’est le docteur ! ».

Nous avons ouvert la porte et nous avons vu un médecin portant sa valise.

Le docteur : « Ou est la fillette malade ? » 

« Par la docteur »

Il est rentré, a consulté la petite puis lui a fait une ordonnance. Ensuite, il est sorti et s’est mis devant la porte. 1min, 2min et j’avais honte de fermer la porte alors que le médecin était encore là. Puis il lui a dit :

-        Allez ma sœur vite

-        Oui, docteur, vous voulez quoi ?

-        Je veux le prix de la consultation

-        Allah, je n’ai même pas une guinée, je n’ai pas de quoi vous payez

-        Mais tu n’as pas honte ? puisque tu n’as pas de quoi payer ; pourquoi tu m’as téléphoné à 1h30 du matin ? tu m’as réveillé pourquoi ?

-        Je suis désolée, docteur, je te jure que je n’ai pas téléphoné, car déjà je n’ai pas de téléphone à la maison

-        Ah bon ??? mais ce n’est pas la maison d’untel ici ?

-        Non, c’est la maison d’à coté

-        Ah non, non ! me permettez-vous de rentrer un peu ?

-        Oui, allez-y

-        Racontez-moi votre histoire, car si c’est comme ça, alors par Allah, Allah ne m’a sorti que pour toi et pour ta fille !

Alors j’ai pleuré et je lui ai raconté notre histoire. Le médecin a pleuré aussi, puis il est sorti. Il a ramené les médicaments. Il a ramené le diner. Et il nous a alloué une pension mensuelle.

Puis quand mon mari est revenu de son voyage. Nous sommes allés chez cet homme pieux pour le remercier et nous avons dit que nous avons plus besoin de cette pension.

Allah l’Exalté y pourvoira. Nous lui avons dit cela alors que nous sommes très pauvres. La plupart des jours, nous n’avons rien a déjeuné, ni a diner. Mon mari cherchait un autre voyage avec l’espoir qu’Allah nous enverrait une subsistance.

Sache, si tu t’adresses à Lui et que tu te refugies auprès de Lui, Il t’accordera la réussite et t’aidera ! Et plus que ça encore : Il te soulagera face à tes contraintes et te donnera des solutions pour ce qui te préoccupe !

(Raconté par Cheikh Hassan Mohamed, très récente)