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C'est Allah qui donne la baraka

Photo : C'est Allah qui donne la Baraka

Un verre de lait suffit pour désaltérer une multitude de gens !

Boukhâry rapporte dans son authentique - sahih - , d'après Abou Houreyra ce qui suit : 

« J'étais tiraillé par la faim, dit Abou Houreyra, au point que je m'appliquais souvent une pierre sur le ventre pour la calmer. Un jour, je me postai sur le passage des Compagnons. Abou Bakr vint à passer. Je lui demandai l'explication d'un verset du Livre d'Allah, Puissant et Majestueux, espérant seulement qu'il m'invite avec lui. 

Je fis de même quand 'Omar passa, mais sans résultat. Vint à passer Abou el Qasim, Dieu l'a béni et salué, qui reconnut ce qu'il y avait en mon visage et l'état de ma personne. 

- Abou Houreyra, dit-il ! 

- Me voici, Envoyé d'Allah, dis-je ! 

- Rejoins-moi ! 

Je demandai l'autorisation d'entrer chez lui. Ce qu'il fit. J'aperçus du lait dans un récipient. 

- D'où vient ce lait, demanda le Prophète - aux gens dans la maison - ? 

- C'est la famille d'untel qui nous en a fait don, lui répondirent-ils. 

- Abou Hourayra ! me dit le Prophète. 

- Me voici, Envoyé d'Allah ! 

- Va m'appeler les gens de la « Çouffa ». 

Les gens de la Çouffa, dit Abou Houreyra, étaient des pauvres, hôtes de l'Islam - dans la Mosquée du Prophète - sans domicile ni biens. Quand un don venait à l'Envoyé d'Allah, il en prenait et leur en envoyait. Mais s'il s'agissait d'aumône, il la leur envoyait en entier, sans y toucher. 

Je fus navré, car j'espérais boire de ce lait de quoi me réconforter le reste de ma journée et la nuit suivante. Je me dis : je suis envoyé à ces gens et c'est moi qui les servirai. Ne restera-t-il rien de ce lait pour moi ? 

Mais il fallait bien obéir à Dieu et à Son Prophète et j'allai les appeler. 

Ils vinrent, et après autorisation, ils s'introduisirent et prirent place. 

- Abou Houreyra, me dit le Prophète, prends (le récipient) et donne-leur à boire ! 

J'exécutai l'ordre. Chaque homme prenait le récipient et buvait à satiété. Ensuite, il le remettait au suivant et ainsi de suite, jusqu'au dernier. 

Enfin, je le remis à l'Envoyé d'Allah qui le prit dans sa main. II restait encore du lait. II leva la tête, me regarda et sourit. 

- Abou Houreyra ! dit-il. 

- Me voici, Envoyé d'Allah ! - Il ne reste que toi et moi. 

- Tu dis vrai, Ô Envoyé de Dieu. 

- Assieds-toi et bois, me dit-il. Je m'assis et bus. 

- Bois encore, dit-il. Je bus. 

- Encore, me dit-il ! 

Je bus encore. II ne cessa de répéter cela, qu'à la fin je lui dis : 

Je jure par Celui qui t'a chargé de la mission de vérité, que je ne peux plus ! 

- Passe-moi le récipient me dit-il. II le prit et but du lait qui restait. » 

C'est un prodige évident et une confirmation de la prophétie de plus du Messager de Dieu. Jamais un récipient de lait ne peut rassasier un groupe de personnes affamées, si ce n'est par miracle ! 

Là, apparaissent aussi la grandeur et la noblesse d'âme du Prophète, en ne buvant que le dernier et du même récipient que les pauvres, alors qu'on voit des personnes être dégoûtées de ce geste, par orgueil et crainte de contagion. On peut mesurer l'écart énorme qui nous sépare de la perfection du Prophète. Essayons de lui ressembler !! 

Un verre de lait suffit pour désaltérer une multitude de gens !





Boukhâry rapporte dans son authentique - sahih - , d'après Abou Houreyra ce qui suit : « J'étais tiraillé par la faim, dit Abou Houreyra, au point que je m'appliquais souvent une pierre sur le ventre pour la calmer. Un jour, je me postai sur le passage des Compagnons. Abou Bakr vint à passer. Je lui demandai l'explication d'un verset du Livre d'Allah, Puissant et Majestueux, espérant seulement qu'il m'invite avec lui.

Je fis de même quand 'Omar passa, mais sans résultat. Vint à passer Abou el Qasim, Dieu l'a béni et salué, qui reconnut ce qu'il y avait en mon visage et l'état de ma personne.

- Abou Houreyra, dit-il !

- Me voici, Envoyé d'Allah, dis-je !

- Rejoins-moi !



Je demandai l'autorisation d'entrer chez lui. Ce qu'il fit. J'aperçus du lait dans un récipient.

- D'où vient ce lait, demanda le Prophète - aux gens dans la maison - ?

- C'est la famille d'untel qui nous en a fait don, lui répondirent-ils.

- Abou Hourayra ! me dit le Prophète.

- Me voici, Envoyé d'Allah !

- Va m'appeler les gens de la « Çouffa ».

Les gens de la Çouffa, dit Abou Houreyra, étaient des pauvres, hôtes de l'Islam - dans la Mosquée du Prophète - sans domicile ni biens. Quand un don venait à l'Envoyé d'Allah, il en prenait et leur en envoyait. Mais s'il s'agissait d'aumône, il la leur envoyait en entier, sans y toucher.

Je fus navré, car j'espérais boire de ce lait de quoi me réconforter le reste de ma journée et la nuit suivante. Je me dis : je suis envoyé à ces gens et c'est moi qui les servirai. Ne restera-t-il rien de ce lait pour moi ?

Mais il fallait bien obéir à Dieu et à Son Prophète et j'allai les appeler.

Ils vinrent, et après autorisation, ils s'introduisirent et prirent place.

- Abou Houreyra, me dit le Prophète, prends (le récipient) et donne-leur à boire !

J'exécutai l'ordre. Chaque homme prenait le récipient et buvait à satiété. Ensuite, il le remettait au suivant et ainsi de suite, jusqu'au dernier.

Enfin, je le remis à l'Envoyé d'Allah qui le prit dans sa main. II restait encore du lait. II leva la tête, me regarda et sourit.

- Abou Houreyra ! dit-il.

- Me voici, Envoyé d'Allah ! - Il ne reste que toi et moi.

- Tu dis vrai, Ô Envoyé de Dieu.

- Assieds-toi et bois, me dit-il. Je m'assis et bus.

- Bois encore, dit-il. Je bus.

- Encore, me dit-il !

Je bus encore. II ne cessa de répéter cela, qu'à la fin je lui dis :

Je jure par Celui qui t'a chargé de la mission de vérité, que je ne peux plus !

- Passe-moi le récipient me dit-il. II le prit et but du lait qui restait. »

C'est un prodige évident et une confirmation de la prophétie de plus du Messager de Dieu. Jamais un récipient de lait ne peut rassasier un groupe de personnes affamées, si ce n'est par miracle !

Là, apparaissent aussi la grandeur et la noblesse d'âme du Prophète, en ne buvant que le dernier et du même récipient que les pauvres, alors qu'on voit des personnes être dégoûtées de ce geste, par orgueil et crainte de contagion. On peut mesurer l'écart énorme qui nous sépare de la perfection du Prophète. Essayons de lui ressembler !!